![]() Circulation
Retour à l'accueil |
Présentation de l'éditeur À Alexandrie, à la fin des années 1950, une bande d’amis se retrouve régulièrement au bar du restaurant Artinos, sur la corniche, pour de longues soirées animées durant lesquelles, l’alcool aidant, ils se plaisent à refaire le monde. Unis par un attachement profond à leur ville – presque un pays à part entière, même pour ceux qui viennent d’ailleurs –, ils sont divisés face à l’actualité nationale et au leader charismatique Gamal Abdel Nasser. Alors que l’Égypte connaît de profonds bouleversements sociaux et politiques, qu’adviendra-t-il de ces femmes et hommes épris de justice, de beauté et d’amour, acquis à la cause – ou à l’illusion – cosmopolite d’Alexandrie ? Au sommet de son art, Alaa El Aswany compose une fresque humaine et historique tout en chatoiements tragiques, faisant une fois encore résonner avec brio les voix de personnages pris dans une tourmente qui les dépasse : la fin d’une époque. Présentation de l'auteur Né au Caire le 26/05/1957, Alaa al-Aswany est un écrivain égyptien exerçant la profession de dentiste au Caire. Il est né dans une famille d'intellectuels, son père étant lui-même auteur. Il a fait ses études secondaires dans un lycée égyptien de langue française et a également étudié la chirurgie dentaire aux États-Unis, à l'Université de l'Illinois à Chicago. Son roman "L'Immeuble Yacoubian", paru en 2002, est un véritable phénomène d'édition dans le monde arabe et est rapidement traduit dans une vingtaine de langues, en plus de faire l'objet d'adaptations cinématographique et télévisuelle. Il enchaîne avec le roman "Chicago", paru en 2006, qui dépeint la vie des étudiants arabes aux États-Unis après les événements du 11 septembre 2001. Ce livre connaît également un énorme succès de vente. En 2011, il prend une part active à la révolution égyptienne de 2011, s'illustrant notamment le 2 mars 2011 dans un débat télévisé contre Ahmed Chafik, le premier ministre par intérim nommé par Hosni Moubarak. Son roman "Automobile Club d'Égypte" a pour cadre la ville du Caire dans les années 1940. Il est paru en Égypte en 2013. Dans son roman J’ai couru vers le Nil, interdit en Égypte et dans presque tout le monde arabe, Alaa El Aswany fait revivre les héros et les bourreaux de la révolution de 2011 place Tahrir au Caire. Cela lui vaut d’être poursuivi par le parquet général militaire égyptien pour « insultes envers le président, les forces armées et les institutions judiciaires égyptiens ». |
||
Les avis: Jean Chroniques d'une dictature ordinaire. Des personnages sympathiques pris dans l'engrenage des nationalisations, de la suspicion, des mesures arbitraires. Pas de sensationnalisme mais l’évocation du "rouleau oppresseur" inexorable. Fin d'une époque. |